Vers une société artisanale, démonnétarisée, mobile grâce au foragisme.

Découvrez notre mouvement politique 'Les Humbles', qui souhaite tendre vers une société artisanale de coureurs des bois, nomade ou semi-nomade, pérenne et dont l’objectif finale serait la gratuité par l’autosuffisance des ressources naturelles tout en conservant une certaine complémentarité avec notre héritage civilisationnel. Il faut savoir qu'il n'existe pas de terme pour désigner l'action, le mode de vie de chasse/cueillette, à part peut-être indianisme ou course des bois, ou encore, bushcraft, woodcraft ou indiancraft mais ces trois termes sont en anglais ce qui nous va moins bien. A l'inverse , il y a le mot agriculture pour la paysannerie ou pastoralisme pour les bergers. Le manque de terme nous paraît regrettable car ce serait plus simple mais il existe un mot en anglais "foraging" pour désigner l'action de rechercher sa nourriture dans la nature et nous pensons que ce terme semble le plus approprié pour désigner l'action, le mode de vie sauvage de chasse/cueillette. Francisé, cela donne foragisme et forageurs. (foragers en anglais) Nous avons également pensé à visage-pâlisme, qui s’inspire de l’indianisme mais pour les hommes blancs occidentaux et qui provient du mot visage pâle, employé par les indiens d'Amérique pour qualifier les hommes blancs. Cela nous paraît intéressant également mais foragisme est un mot qui rentrera semble-t-il de plus en plus dans le langage courant. En anglais il l'est déjà. D'ailleurs Yuval Noah Harari dans son best-seller "Homo Sapiens" l'a fait connaître en français. On pourrait dire que le foragisme, du fait de rechercher sa nourriture dans la nature, inclus, si l'on se penche un peu dessus, tout un art de de vivre, tout un mode de vie car, rechercher sa nourriture dans la nature implique souvent le fait d'y dormir, d'y passer du temps et donc de devoir s'adapter à ses conditions donc de devoir être mobile, de se construire des abris adaptés etc...en cherchant à être le plus autonome possible. C'est à contre-courant d'un mode de vie agricole mais pas incompatible comme nous le prouve le bois-brûlisme ( Métis canadien (Bois-brûlés ) ) qui avait inventé un mode de vie semi-primitif et semi nomade grâce à la chasse aux bisons en charrette. Les métis canadiens nés d’un mélange entre indiens et français coureurs des bois pratiquaient l’agriculture, habitaient dans des maisons mais partaient sur la « trail » trois fois par an en charrette pour aller à la chasse. Il faisait commerce du pemmican (nourriture très nourrissante fabriquée à partir de graisse de bisons et d’origine indienne) mais vivait modestement, de façon artisanale et avec très peu d’argent. Des forageurs modernes et à moitié occidentaux.

5/8/20241 min read

An old drawing depicts a group of men, some in European-style clothing and helmets, engaging with a lion in a grassland setting. Indigenous individuals, holding spears, appear to be fleeing or defending themselves. One man is firing a rifle at the lion, while smoke from the shot drifts through the air. Trees and clouds are visible in the background, adding to the tense and dramatic scene.
An old drawing depicts a group of men, some in European-style clothing and helmets, engaging with a lion in a grassland setting. Indigenous individuals, holding spears, appear to be fleeing or defending themselves. One man is firing a rifle at the lion, while smoke from the shot drifts through the air. Trees and clouds are visible in the background, adding to the tense and dramatic scene.